Pourquoi Bisharat?


La question, Pourquoi Bisharat? est vraiment deux questions:
  1. Pourquoi y a-t-il besoin d'une initiative de langues, de technologie et de développement de ce type?
  2. Pourquoi le nom " Bisharat " ?

La réponse à la première question est traitée ci-dessous, cela pour la seconde est discutée ici

Les changements technologiques et socio-économiques se déroulent rapidement. Cependant, en Afrique, aussi bien qu'ailleurs dans le Sud global, il y a peu de ressources disponibles pour traiter des issues de TIC (et au même temps, il y a beaucoup d'autres besoins de base exigeant ces ressources)

Des opportunités peuvent être perdues dans la mesure où des actions opportunes ne sont pas prises. En réconnaissant ce fait, des agences et des organismes extérieurs cherchent à aider l'Afrique dans la domaine des TIC, se concentrant d'abord sur les questions essentielles de la connectivité de base et des issues de " l'accès physique." Cependant, il n'y a que peu qui abordent encore les questions également importants de " l'accès signicatif " et de contenu.

La langue est à la fois une considération principale dans l'effort à fournir de l'accès signicatif aux TIC, et un facteur important en la création de contenu pour le Web approprié aux intérêts et besoins des utilisateurs. Cependant, les langues africaines sont très rarement utilisées dans les logiciels pour ordinateurs ou sur l'Internet. Le même est vrai pour la plupart des langues du monde.

Le manque des normes pour les langues africaines et des autres langues qui emploi des caractères spécialisés ou les alphabets non-Latins rend difficile la tache de localiser les logiciels et le contenu pour le Web. Le problème principal n'est pas technique, mais plutôt l'une de conscience, communication, et ressources.

Il y a donc un besoin de:

  • soulever ces questions avec des responsables des politiques de l'informatique et avec des donateurs
  • rehausser la coordination parmi les individus et les groupes qui travaillent avec des langues africaines (et autres langues non-Occidentales) et les TIC.
  • tisser des liens entre les personnes travaillant au développement de base (instruction en langues maternelles, connaissance indigène, ONG locales, etc...) et ceux qui explorent des applications pratiques des TIC aux problèmes urgents de la pauvreté.

Bisharat cherche à encourager de l'activité dans ces domaines avec un accent sur le développement rural en Afrique occidentale.